On est tous touché par l'inflation bancaire qui met souvent en avant tout un tas de frais que l'on arrive pas à expliquer. C'est aussi le cas de la carte bleue qui, soyons honnête, coûte un petit peu les yeux de la tête. Oui, la banque prend en compte pas mal de contraintes financières ce qui contribuent à faire monter indubitablement ce coût. Aussi, il faut noter que 88% des français disposent d'une de ces cartes et 25% en possèdent même deux, donc comprendre pourquoi c'est si cher est important.
Comprendre les frais
Clairement, le montant que l'on paie à la banque s'élève jusqu'à 157 euros. Un tiers de ces frais est dû à la carte bancaire. Contrairement au chèque bancaire, la carte coûte cher à savoir 36 euros par an en moyenne pour la carte Visa ou MasterCard classique et ce coût augmentera jusqu'à 120 euros pour les cartes haut de gamme. Le total de la cotisation annuelle pour les banques va jusqu'à 2.8 milliards d'euros chaque année. A partir de là, d'autres frais viendront s'ajouter étoffant ainsi le coût. A cela on verra d'abord les retraits qui sont fait dans une banque qui n'est pas le nôtre, les frais liés aux découverts ainsi que les incidents de paiement. En parlant de ces frais de découverts, les 23% des clients touchés par ce fait paient chaque année une moyenne de 2.7 milliards d'euro par an à cause de la carte alors que le traitement ne coûterait que 459 millions d'euros.
Des sanctions
L'une des choses les plus incommodantes face à cette situation se situe sur le fait que des frais d'incident de paiement sont perçus si l'on a un retard de virement sur un compte alors qu'on a de l'argent sur un autre. En plus, le banquier n'appelle pas pour alerter ce qui peut rendre d'autant plus dubitatif. La démarche en elle-même joue aussi contre les clients des banques. En moyenne, une banque se permettra de percevoir jusqu'à 44 commissions d'incidents de paiement avant d’alerter ses clients. En plus, un conseiller gérera un portefeuille client d'un total de 700 clients en moyenne en plus de faire des ventes de produits commerciaux. Ce travail est tel que faire un suivi est quasiment impossible. C'est tout un système qui joue grandement contre les clients qui se doivent alors, à leur tour, de payer encore et toujours. Il faut quand même savoir que malgré ces sanctions nombreuses sont les banques qui adoptent encore ces méthodes.