Les avis s’opposent au niveau des acteurs dans le secteur bancaire concernant la position du crédit. Christine Lagarde, la directrice générale du FMI pense qu’il y aura de sérieux risques de récession au niveau ces crédits. Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne par contre est très optimiste en affirmant que le secteur va reprendre son élan en 2015. Le faible pouvoir d’achat des ménages et la grande concurrence qui règne entre les banques entraînent la baisse continuelle du taux nominatif des prêts. La BCE continue tout de même de supporter que l’inflation connaisse une hausse l’année prochaine.
Des indices positifs
Le banquier central soutient son affirmation par de nombreux indices. Il pense que le crédit dans la zone euro connaîtra enfin une hausse. En effet, 131 banques des plus importantes en Europe seront mises sous sa supervision. Ainsi, il sera un acteur majeur dans le redressement du secteur. Il pense alors mettre en place de nouvelles mesures en guise de levier pour l’inflation. Ces centaines de banques ont renforcé leur bilan jusqu’à 203 milliards d’euros depuis 2013. Pour le banquier central Mario Draghi, c’est également un indice qui prédit l’augmentation des taux de crédit. Plusieurs mesures ont été entreprises afin d’aboutir à cette situation. Il faudra alors réviser et revoir le bilan de ces grands établissements ainsi que leur niveau de résistance à la crise économique. Une fois cette évaluation achevée, le président de la BCE prendra en main la situation pour redresser la cap.
De nouvelles offres en vue
La BCE n’a pas cessé de chercher une solution pour faire augmenter l’inflation. En effet, un taux si faible de 0,3 % inquiète les acteurs. Celui-ci devait être à 2 % au cours de ce mandat de la BCE. Par conséquent, d’autres mesures devront être entreprises. Parmi les annonces qu’a faites le président de la banque centrale, de nombreuses offres intéressantes seront proposées. Celles-ci incluent la distribution de liquidités à long terme, le rachat d’actifs dont la dette publique. D’après lui, l’économie européenne deviendra encore plus faible si l’on ne pense pas à l’inflation. Il faut, selon encore ses propos, inciter la population dans l’investissement privé. Ce qui revient à la mobilisation vers les crédits bancaires. Les politiques de soutien qu’ont déjà établi les états européens ne suffiront pas pour aider à long terme la population, surtout celle en situation précaire. Il faut donc penser à une solution plus durable. Chacun doit investir pour leur compte, mais également pour celui de l’État. D’où la grande promotion des prêts bancaires, la solution la plus rapide pour investir.