La crise mondiale de 2008 a mis en cause la capacité de remboursement de crédits chez de nombreuses entités. Depuis cette année, de plus en plus d’entreprises ont choisi de financer leur projet en abandonnant l’idée de recourir au crédit bancaire. D’ailleurs, il a été démontré que le prêt bancaire n’est pas des plus efficaces comme source de financement pour les PME et les grandes entreprises. Plutôt, les attentions se sont plus tournées sur ce que les responsables financiers appellent « l’émission d’obligations ».
Le prêt bancaire par les entreprises en chute depuis 2008
De nombreux investisseurs, donc plus de 35 % recensés, ont décidé de ne plus recourir au crédit bancaire depuis la crise de 2008. La principale cause de cette crise résidait sur l’application des « subprimes » qui a semé la panique chez les établissements financiers. Depuis, la méfiance de la banque a tellement pris d’ampleur que les entreprises « nouveau-nés » ont connue des contraintes pour se faire financer via le crédit bancaire. Ainsi, depuis quatre ans, le financement bancaire a énormément chuté. Si en 2008 le taux de dette des sociétés envers la Société des Bourses Françaises s’élevait à 25 %, aujourd’hui, il n’en reste plus que 18 %.
Les nouvelles solutions de financement optées par les entreprises
Pour les PME et les grandes entreprises, l’émission d’obligations s’avère l’une des solutions les plus efficaces pour se financer. Plus de 25 % des directeurs financiers ont consenti que cette option serait bénéfique pour les investisseurs. Il s’agit d’un principe qui permet aux entreprises françaises et étrangères d’échapper au monopole bancaire. Le système met en vigueur un règlement nommé Bâle III, visant à motiver les entreprises à se financer par les marchés.
Bien que de moins en moins d’entreprise choisissent de se faire financer par crédit bancaire, la banque de son côté est disponible pour une désintermédiation. Aussi se penchent-elles sur le crédit syndiqué sur le gril pour accompagner les entreprises dans le démarrage ou le développement de leurs projets. En même temps, les grandes entreprises saisissent l’opportunité de négocier à nouveau leurs crédits.