Du répit pour les banques grecques

Depuis quelque temps, la Grèce est en train de vivre des bouleversements capitaux. Après le plongeon des marchés boursiers causés par l’incertitude politique, la Grèce ne semble toujours pas repartir du bon pied. En effet, même si des négociations avec les créanciers internationaux d’Athènes avaient été entreprises après le scrutin présidentiel remporté par Alexis Tsipras, le chef du parti anti-austérité Syriza, la Grèce ne semblait toujours pas voir le bout du tunnel. Seulement, désormais les banques grecques qui étaient en rupture de dépôts ont pu bénéficier d’une augmentation de l’aide de la banque centrale européenne (BCE). Cette aide permettra enfin aux banques grecques d’avoir un temps de répit.


Dernièrement, la banque centrale européenne a procédé à l’élévation du plafond d’aide attribué au pays d’Alexis Tsipras. Les aides qui étaient jusque-là limitées à 65 milliards d’euros ont été légèrement remontées à la hauteur de 68,3 milliards d’euros. Malgré les réticences qui ont eu lieu au niveau de la Bundesbank qui croit que la Grèce utiliserait ces aides en vue de consentir à la dette émise par Athènes, la banque centrale veut, elle, maintenir les banques grecques à un certain niveau de solvabilité. Cependant, cette aide cache une certaine pression que Francfort veut exécuter sur Athènes afin qu’elle signe au plus vite un accord entre le nouveau gouvernement et ses créanciers. Ce faisant, les aides allouées aux banques grecques continueront à condition qu’un accord soit vite trouvé.

Les publications financières dans la même thématique :

Banque mondiale